PlaytimeTetrarc
Construction d’un immeuble multiprogramme
Description
Playtime se présente comme un ensemble de volumes articulés autour d’un jardin suspendu. Un centre de remise en forme occupe le rez-de-chaussée : il regroupe des salles de musculation, un hammam, un sauna et une piscine de balnéothérapie, constituant le socle de l’immeuble. Sur le toit de ce socle, le jardin suspendu formera un petit square intérieur convivial.
Sur l’arrière un bâtiment étroit de huit étages s’élève au dessus du jardin. Il abrite de petits appartements, accessibles par des galeries superposées, fermées sur le jardin par une toile ondulante afin de ménager l’intimité des fenêtres sur cour. La façade exposée au Sud est largement entamée par Une école de sport occupe le 1er étage de la résidence, en bordure de la rue Viviani. Le toit de l’ensemble est couronné par huit maisons accolées dont l’image est puisée dans les icônes indémodables et rassurantes de l’inconscient européen : une maison correspond à un volume percé de fenêtres, comme des yeux ouverts, et coiffé d’un toit pentu rehaussé d’une cheminée. Le volume de chaque maison est prolongé à l’Ouest par une véranda horticole de double hauteur.
- Architectes : Patrick Moreuil, Jack Troussicot
- Maître d'ouvrage : Lamotte Construction
- Statut du projet : Achevé
- Surface : 3800m²
- Date de livraison : 01/01/2007
- Coût des travaux : 7.8M€
- Mise en lumière : Non
- Matériaux principaux :
Coursive bois
Revêtement Zinc
Serres
Parois vitrées
Toile Textile
- Visitable : Non
Le Documentaire
Ça pourrait s’appeler A deux sur l’île. Le film s’articule sur la relation forte et étroite entre deux œuvres architecturales emblématiques édifiées en vis-à-vis, l’une à côté de l’autre, sur le site de l’île de Nantes - où les pouvoirs publics ont engagé depuis des années une requalification de grande ampleur d’un lieu autrefois connu pour ses industries, expérimentant de nouvelles façons de penser et concevoir la ville. Deux programmes laboratoires qui vont bien plus loin dans l’expérimentation que ne l’autorise habituellement la programmation classique. Deux réalisations qui n’existent en réalité pas l’une sans l’autre. D’abord par ses initiateurs, qui sont les mêmes – cabinet d’architecture, promoteur…. Ça aide. Ensuite, par la façon dont les expériences retirées du premier (Arborea) ont nourri la conception et la réalisation du second (Playtime).
Les deux programmes mêlent et superposent habilement les fonctions, jouant des formes et des volumes, des niveaux, des clins d’œil ou des asymétries, mixant activités, services, logements luxueux, étudiants ou encore sociaux. Les questions des circulations, des signaux, des matériaux utilisés, d’une nouvelle écriture de la relation intérieur / extérieur, des formes et des volumes sont ici également au cœur de la réflexion architecturale et des expérimentations engagées