C’est grâce à la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (établie sur cet éperon au XIIe siècle) que le fort fut nommé comme tel. Malgré sa réhabilitation, le fort a conservé sa géométrie d’origine dont la brèche qui est restée intacte.

Ce monument historique est à présent ouvert au public, c’est un petit village avec ses deux tours, sa chapelle, sa fontaine, son café, ses jardins et ses multiples rues, places et cours. Il est aussi possible de faire plusieurs promenades pour profiter du lieu, notamment celle qui en fait le tour via la rue Brauquier.

Le fort est devenu un véritable lieu de culture et de vie. Partie intégrante du Mucem, il est relié à l’esplanade J4 par une passerelle. Une seconde passerelle a été construite pour faire le lien entre le quartier du Panier, partie la plus ancienne de la ville, et le fort Saint-Jean.

Le Saviez-Vous ? Durant la Seconde Guerre Mondiale, le fort abrite des milliers de munitions allemandes. A la Libération, l’explosion du site provoque la destruction de plusieurs ailes du bâtiment.