Il a fallu dompter cet espace devenu sauvage, longtemps laissé en friche. La volonté de la ville est de créer un nouvelle place publique, agréable et ouverte sur le paysage sans pour autant supprimer les traces du passé. Dans ce sens, je remarque que les anciennes grues portuaires ont été entièrement conservées. Elles marquent l’identité du lieu et rappelle son histoire.
Aujourd’hui, les habitants se sont complètement réappropriés le lieu. Dans mon esprit, je ne peux m’empêcher d’établir un parallèle avec la Confluence à Lyon : sa médiathèque, son lieu culturel et ses écoles de la franch tech. La Presqu’île Malraux a cependant l’avantage d’être en plein cœur de la ville, moins enclavée peut-être que cette dernière.
Le Saviez-Vous ? L’emplacement actuel des quais était autrefois appelé « le môle Seegmuller ». Les deux anciennes grues Paindavoine ont été démontées et entièrement restaurées à l’occasion de ce projet. Une troisième grue existait également mais ces pièces métalliques ont permis la reconstruction des deux autres.
Texte produit par l’agence Complementerre
Mutation d’un site à forte identité patrimoniale
La presqu’île André Malraux, ancien quai de déchargement, présente des qualités paysagères liées à son histoire portuaire.
Dans le cadre de la transformation de l’axe portuaire Heyritz-Kehl (Allemagne), la presqu’île André Malraux et le quai Helbling, font l’objet d’un projet de réhabilitation, de densification et de diversification urbaines. Les entrepôts réhabilités et les constructions neuves accueilleront équipements, commerces, activités tertiaires et logements. En lien avec ces transformations, les espaces extérieurs devront répondre aux nouveaux usages.
Coût des travaux : 21 M € HT
