La Villa Palissandre est un programme hybride complètement fragmenté, à la manière d’un véritable plan urbain. Une passerelle suspendue permet naturellement la circulation des flux de personnes entre les différents bâtiments. L’importance de cette passerelle dans le mouvement architectural est primordiale. Pensé comme un logement collectif tout en préservant les espaces individuels, la Villa Palissandre est un cocon délicat suspendu dans les airs.
Le Saviez-Vous ? La résidence présente une structure en béton armé. Sa trame porteuse est assez serrée pour permettre une rentabilité économique et présenter à quelques endroits la prouesse technique d’un volume en porte-à-faux.
Texte produit par l’agence Tania Concko, Architects, Urbanists
POINTS FORTS DU PROJET
La réponse aux contraintes urbaines apparaît d’autant plus pertinente qu’elle s’inscrit dans un site qui présente une forte densité. La fragmentation des volumes, leur gabarit contrasté, évite toute sensation “d’étouffement”, bien au contraire, elle favorise les vues lointaines, les orientations multiples des baies pour les pièces principales et secondaires, tout en limitant les vis-à-vis.
La mutualisation du parking et des cheminements en coursives permet de réduire les coûts des circulations communes, tout en offrant de généreux parcours diversifiés aux habitants, une disposition qui permet en outre, d’initier une vraie convivialité de voisinage, ces liens sociaux devenus si rares, faute de lieux qui s’y prêtent.
La modénature en lames de bois rétifiée présente une variété de mise en œuvre qui dynamise la composition des façades et dialoguent avec l’acier, le verre ou la brique.
Les logements s’ouvrent majoritairement sur les jardins en cœur d’îlot, jardins contigus plantés d’arbres hautes tiges, et disposent, pour beaucoup, d’espaces extérieurs privatifs généreux, véritables pièces à vivre en plein air.
Coût des travaux : 2.7 M €
